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Interprétation simultanée :
La traduction des interventions se fait en même temps (simultanément à
celles-ci) par deux interprètes qui se relaient. Les interprètes
travaillent dans une cabine d’interprétation simultanée. L'équipement
est installé par un fournisseur d’installations, un technicien est
présent.
Chuchotage :
Les interventions sont interprétées en temps réel (simultanément) par
un ou deux interprètes qui se tient/tiennent derrière l'auditeur. Le
chuchotage sans équipement ne convient que dans l’hypothèse d’un nombre
très réduit d’auditeurs (un ou deux). Au-delà de deux auditeurs,
l’interprète est obligé d’élever la voix ce qui gène les participants à
la conférence et contraint l'orateur à parler encore plus fort. Si les
auditeurs sont plus nombreux, la traduction est chuchotée dans un micro
est transmise par écouteurs (systèmes d'interprétation portables, sans
cabines). Moins onéreux que le système par cabines, la qualité de la
transmission vocale (pour les interprètes et l'auditoire) est cependant
moins bonne. N’est pas recommandé s'il y a plus de deux langues de
conférence sinon, risque de génération de bruits de fond. Approprié
pour des visites d'entreprises et les petites conférences avec peu de
participants.
Interprétation consécutive :
La traduction des interventions se fait, soit à la fin de
l’intervention complète (selon la longueur de l’intervention), soit
paragraphe par paragraphe. L'interprète côtoie l’orateur à la tribune
ou à la table. Selon la durée de la conférence et la complexité du
thème, un deuxième interprète, relayant le premier, sera éventuellement
nécessaire. Pratiqué lors de discours de table, allocutions avec un
seul intervenant, etc. – Ne nécessite pas d’installation technique.
Bien évidemment, prévoir plus de temps pour l’ensemble de
l’intervention. Au discours de l’orateur s’ajoute le temps de
l’interprétation. Durée de l’intervention multipliée par deux.
Interprétation de liaison (par ex. pour négociations) :
Les interventions sont traduites successivement, par exemple, phrase
par phrase, pendant les pauses de l'intervention, à l’attention de tout
l’auditoire ou en chuchotant derrière une ou deux personnes. Un seul
interprète peut travailler jusqu'à 6 heures (avec des pauses de 15
minutes après une heure et demi de travail. Au-delà, il faut prévoir un
second interprète. Ne nécessite pas de système technique. Prévoir du
temps pour la traduction (temps des interventions multiplié par deux).
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Renate Pfeuffer
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